Your Top Is My Bottom

Du vendredi 19 juin 2020 au dimanche 5 juillet 2020

  • Lieu : Transpalette
  • Adresse : 26 Route de la Chapelle
  • Thème : Expositions
  • Infos : Entrée libre - Plus d'informations

" YOUR TOP IS MY BOTTOM ", une exposition monographique de SIMON ENGLISH Commissariat : Franck Lamy Réouverture de l'exposition : du 5 Juin au 5 Juillet 2020 du vendredi au dimanche, de 14h à 19h --- Simon English (1959) vit et travaille à Londres. Il a exposé notamment dans les lieux suivants : Musée d'Art Moderne Louisiana, Copenhague, Danemark; Musée d'Art Contemporain du Val de Marne (MAC VAL), Vitry-sur-Seine, France; Musée d'Art Moderne, Arken, Danemark; Aldrich Museum, Connecticut, U.S.A; Collection Essl, Vienne, Autriche; Collection Falckenberg, Hamburg, Allemagne; Kunsthaus Zurich, Suisse; LAM, Lille, France; Rohkunstbau XXIII, Allemagne; Paisley Museum, Ecosse; Le Musee de Cagnes Sur Mer, France; The New Art Gallery, Walsall; Tate Britain, London, Grande Bretagne; Kunsthal KAdE, Amersfoort, Pays Bas; Galerie Delacroix, Institut Francais, Tanger, Maroc; Galerie du Jour Agnes B, Paris, France. Simon English est représenté par Volker Diehl, Diehl, Berlin, Allemagne et Allegra Projects, St Moritz, Suisse. https://simonenglish.com Simon English a fait son apparition sur la scène artistique britannique dans les années 90 dans le sillage des YBA's et de l'écurie Saatchi. Il a, depuis, pris ses distances avec le système de validation néolibéral du marché de l'art. Surfant sur le support vierge, Simon cartographie, explore, arpente ses états de consciences, ses êtres au monde. Pour cela, il assemble, combine, agence, module, déplace, retourne, détourne... Le support (papier, toile...) est la surface d'inscription de ses explorations intimes : états d'âmes, de corps, énervements, joies, obsessions, peurs, colères, fantômes, désirs, fantasmes, addictions, rages... On a bien à faire à une approche existentielle de la pratique de l'art. Je dirai même une ascèse. Simon English, en les couchant sur le papier, ou la toile, ou... donne forme et corps à des états de consciences et, ce faisant, les matérialise, les performe en quelque sorte. Essentiellement versatiles, les œuvres de Simon sont mouvantes. Il s'y trouve quelque chose de la dynamique et de la logique du collage (jonctions-disjonctions), du cadavre exquis et des procédés d'écritures automatiques, quelque chose du travail de la condensation onirique, mais également des pratiques méditatives. Il y a du geste et de la Geste. Du fragment et de l'impermanence. Il dit “L'inconscient est ma matière” et cherche à se libérer de la narration consciente, a laisser émerger, apparaître. À faire confiance au flux. To Let Go est son moto. Si cet œuvre est une exploration intime, il n'est pas clos pour autant et résonne des fracas du monde. L'extérieur s'y dépose par des paroles de chansons cheezy entendues à la radio, des notes griffonnées à la hâte, des numéros de téléphone, horaires de trains ou listes diverses. Des traces de vie, quoi. Le support est littéralement entrepris dans TOUS les sens au gré de la nécessité et des moyens économiques à disposition. Plus de haut ni de bas, d'envers ou d'endroit, de gauche ou de droite. Upside down/Boy, you turn me/Inside out/Round and round. Dans l'atelier, coexistent différents pôles. L'atelier est un espace, en permanente redistribution. On y trouve des zones de travail (sur table ou au mur, parfois au sol), de tests, des zones de stockage, de séchage, des espaces de mise en attente, des bassins de décantation, de refroidissement, des surfaces... La contrainte économique, au départ subie, devient chez Simon English, un moteur et une force de résistance. Faire avec la situation telle qu'elle est. À cet égard, il n'est certainement pas anodin que cet œuvre se développe en résistance dans l'épicentre du néolibéralisme galopant, opposant sa force d'inertie, son rythme, sa propre nécessité interne. Your Top Is My Bottom : le titre de l'exposition fait état d'un paradoxe, d'un retournement, d'un renversement. L'exposition retourne l'usage habituel de l'espace du Transpalette. La visite sera descendante. On suivra le lapin d'Alice au fond du terrier. Dans cette exploration des profondeurs de l'inconscient, cette descente aux Enfers, on croisera certainement Orphée et Eurydice, mais aussi Oui-Oui, un écureuil ou une souris... Seront réunies œuvres sur papier, toiles libres et assemblages réalisés spécifiquement pour cette exposition. Moins directement diaristiques, mais toujours aussi idiosyncrasiques. Moins explicitement sexuelles, mais toujours aussi libidinales. Moins précieuses, mais toujours aussi raffinées. Moins nostalgiques d'un hypothétique paradis perdu que dans l'exploration de l'Ici et Maintenant. Moins narratives Moins “anglaises”. Plus apaisées. Bottoms Up ! Frank Lamy --- RENDEZ-VOUS ???? Visites commentées : - les samedis 13, 20 et 27 Juin, à 15h - entrée libre ???? Rencontre avec Frank Lamy, commissaire de l'exposition : - les samedi 4 et dimanche 5 Juillet - à 15h - sur inscription : transpalette.mediation@gmail.com --- ???? L'équipe de médiation du Transpalette sera présente pour vous accueillir lors de votre visite, se mettant au défi d'allier chaleur humaine, accompagnement face aux oeuvres et respect des protocoles sanitaires. ???? La jauge restera limitée à 10 visiteurs dans tout l'espace du Transpalette, l'équipe vous accueillera masquée et nous vous inviterons à en faire autant.

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