L’installation spécifique présentée au Château d’eau de Bourges prend comme point de départ l’observation d’un refoulé, un inaperçu en quelque sorte, comme une insignifiance, un impensé.
La topographie circulaire du lieu, murs et sol, en conserve le bruit : chevilles, clous, pitons, trous. et les trajets.
« Et si l’objet suspendu au mur n’avait eu pour seule fonction, de masquer les conditions de son accrochage ? »
Depuis ces impacts, ces points de fixation, un câble élastique blanc, en mode continu, dessine dans l’espace du Château d’eau une cartographie subjective de diagrammes incertains, d’ombres dociles, de sinuosités vagues; ces tracés glissent selon un parcours nomade ou sédentaire selon des points de vues.
N’empêche, ils sont comme un corps subtil des mémoires de ce lieu…
Robert Christien