Les Inouïs #2

Le mercredi 23 juin 2021 - 20h à 22h30

  • Lieu : Le WINOUÏS
  • Adresse : Parking Séraucourt
  • Thème : Concerts
  • Infos : Plus d'informations
Vadek :
Seulement 19 ans et déjà le flow, les lyrics et des clips qui présagent un bel avenir. Le nouveau protégé du collectif Krumpp cultive une attirance pour la trap dont il maîtrise parfaitement les codes. Mais hors de question de s'arrêter là et le Nantais travaille sa polyvalence, s'autorisant des variétés de flows et des expérimentations mélodiques hyper-actuelles. Rien ne l'arrête.
 
Desmond Myers :
La pop de Desmond Myers a ce naturel et cette nonchalance des grands noms du hip-hop alternatif et du r'n'b protéiforme, Frank Ocean en tête, mais aussi cette classe toute frenchy que l'on pouvait retrouver chez Her. Le son est chaud, les mélodies soul, les beats bouncy, avec toujours cette petite mélancolie dans la voix. À faire fondre comme neige au soleil. 
 
Gargäntua :
Les deux Gargäntua ont en effet faim de tout : de textes en français qui ne se prennent pas toujours au sérieux, de musique électronique, versant hardcore et gabber tant qu'à faire, d'esthétique metal. Imaginez un mec grimé en simili chanteur de Kiss qui parle avec un flow à la Odezenne d'une free-party près de Neuville-aux-bois, en robe de bure, sur une production taillée pour les clubs. Le mélange est improbable, mais génial.
 
Barbara Rivage :
Elle au chant (et au clavier), théâtrale, la voix profonde rappelant Fishbach, lui à la guitare, couple à la ville comme à la scène : l'ombre d'un certain duo au petit train plane sur Barbara Rivage, mais pour une réécriture mélancolique, toute en tension, où des riffs de guitare nerveuse viennent chatouiller les nappes aériennes de synthé. Moins loufoques, plus cold-pop, ou si les Rita s'étaient formés en 2020.
 
Mimaa :
Puisant son inspiration dans ses origines espagnoles, la culture gitane et une nouvelle scène latino hybride dont Rosalia serait la marraine, Laury Perez alias MIMAA fait se rencontrer trap et flamenco. C'est rentre-dedans, solaire, et chaque note sonne comme une célébration de la femme latine, grande gueule et sensuelle, sorte de Carmen version 2021 qui dégagerait un Don José trop collant à coups de déhanchés et d'impressionantes vocalises.
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