Duplessy et les violons du monde

Le vendredi 24 août 2018 - 21h

  • Lieu : Théâtre de Verdure des Prés Fichaux
  • Adresse : Boulevard de la République
  • Thème : Concerts
  • Infos : Gratuit - Plus d'informations

Une rencontre au sommet : le compositeur voyageur, Mathias Duplessy et les trois grands maîtres de vièles traditionnelles nous embarquent dans un voyage musical : des steppes aux déserts, des montagnes arides aux vallées vertes.
Un road movie des nouveaux mondes, western en plein Gobi, peintures à l'encre de Chine, plaintes anciennes de l'Extrême-Orient. Asie toujours, esprit du blues souvent, rythmes celtiques et mélodies de la steppe mongole offrent une étonnante rencontre transculturelle.
Mathias Duplessy, compositeur globe trotter à l'écoute des sons d'ailleurs, Guo Gan, maître incontesté de la vièle chinoise erhu, l'incorrigible Epi à la vièle à tête de cheval et au chant mongol, et Aliocha Regnard à la vièle scandinave (nyckelharpa) : les quatre virtuoses dressent une passerelle entre tradition et modernité.

Mathias Duplessy guitariste, poly-instrumentiste, compositeur
Mathias Duplessy commence l'étude de la guitare classique à l'âge de 5 ans. A 18 ans, il est un jeune professionnel déjà recherché.
Il se tourne vite vers les musiques traditionnelles. La musique flamenca à Grenade avec Yerbita et Emilio Maya, la musique ottomane avec Nedim Nalbantoglu, la musique indienne du nord, et enfin la musique mongole avec Enkh Jargal.
Riche de ces influences extra-européennes, il va assimiler petit à petit cette immense corpus mélodique, puis apprendre à conjuguer, par le prisme de sa façon d'écrire, monodies anciennes et actuelles avec un sens rythmique puissant et un talent d'orchestrateur hors-pair.Il a accompagné pendant plus de 15 ans de nombreux artistes de la scène world parisienne : les chanteuses Monica Passos,
Bevinda, Sophia Charaï, les chanteurs Ameth Male, Dikes...ll sort en 2008 son premier album sous son nom : « L'Hermite Voyageur » ;Depuis, Mathias Duplessy est principalement sollicité pour sa qualité de compositeur pour le cinéma, en Inde, en France et au Maroc. Il a écrit récemment les musiques du film de Cédric Kahn « Vie Sauvage » et de « Finding Fanny » (2 nominations au film Fair Awards en
2015).
Ses compositions pour le guitariste Jérôme Jouve, et notamment la pièce « Cavalcade » est aujourd'hui jouée dans le monde entier. Sur la route, il aime privilégier les tournées de concert avec son ensemble Duplessy & les Violons du Monde.

Guo Gan vièle erhu
Il est de retour à Bourges, après son concert très remarqué avec Emre Gültekin en juillet 2017. Diplômé du conservatoire de musique de Shenyang, il est distingué par un premier prix au concours de musique traditionnelle de la province du Liaoning.
Nommé professeur de vièle erhu (vièle à deux cordes chinoise) et de percussion au conservatoire de musique du Liaonong, il n'en demeure pas moins attaché au spectacle vivant : il est percussionniste et soliste de erhu au sein de la compagnie de théâtre et danse du Liaoning, tout en participant à la création du groupe de jazz Gyq.
Il continue ses apprentissages une fois en France (à partir de 2001) à l'Ecole nationale de musique de Paris en classes de percussion et jazz). Très vite, il donne de nombreux concerts en europe, invité notamment par l'UNESCO. En 2002, il participe à l'enregistrement de la musique du film L'Idole, composée par Gabriel Yared.
A l'occasion de « l'Année de la Chine en France » (2004), Guo Gan participera à plusieurs reprises à ces célébrations, et notamment avec la Compagnie de danse contemporaine Gang Peng. En 2005, il est l'invité soliste du compositeur Yvan Cassar dans le poème symphonique « L'Encre de Chine » avec l'Orchestre de l'Opéra de Paris (représentation au Palais des Congrès, Paris).
En 2006, le violoniste de jazz Didier Lockwood l'invite pour un concert intitulé « Violons croisés ». Il joue encore dans un tout autre univers, celui de la musique baroque occidentale, au sein de l'ensemble « XVIII-21 »
En dix ans Guo Gan est devenu l'ambassadeur du violon chinois en France et en Europe.

Enkhjargal Dandarvaanchig dit Epi vièle morin khuur, chant diphonique
Enkhjargal Dandarvaanchig, connu sous le nom d'artiste Epi est né en 1968 à Ulaanbaatar, capitale de la Mongolie. Il découvre la musique traditionnelle mongole en famille, et poursuit un cursus d'apprentissage de la vièle morin khuur au conservatoire d'Ulaanbaatar, auprès du grand maître G. Jamjan.
Jeune adulte, il joue alors au sein d'une formation traditionnelle en quintet, et sillonne l'immense territoire mongole où il côtoie les pratiques du chant diphonique. Il en assimile au fil du temps la technique pour en devenir aujourd'hui l'un des plus étonnants et brillants représentants.
Il n'en délaisse pas moins la maîtrise instrumentale de son instrument, la vièle à tête de cheval (morin khuur), dont il est un des plus brillants interprètes mondiaux.
Enkhjargal décide alors de s'installer en Allemagne pour faire connaître son art en occident. Il est alors accueilli sans tarder dans les capitales européennes et aux USA. Parallèlement aux concerts de musique traditionnelle mongole, Enkhjargal, côtoyant les musiques actuelles occidentales depuis plusieurs années est régulièrement sollicité par des ensembles ou des compositeurs dans le domaine du jazz et des musiques électroniques.

Aliocha Regnard Vièle scandinave Nyckelharpa
Violoniste de formation, Aliocha Regnard s'oriente très tôt vers les musiques improvisées. A partir de 1998, il va découvrir ses deux instruments de prédilection, deux vièles à archet à cordes sympathiques : le nyckelharpa d'origine suédoise et la fidula d'origine espagnole.
C'est avec le nyckelharpa qu'il compose et forge son univers musical, puisant son inspiration au coeur des musiques anciennes d'orient et d'occident. Passionné par le rapport entre geste et musique, il compose et interprète pour des spectacles de danse, de jonglage et de théâtre (Kabal, Théâtre du bambou, Théâtre en stock...)
Il explore parallèlement le violon électrique : rock, fusion, électro, chanson française. En 2004, il forme le duo Alysma avec le flûtiste Patrick Rudant et en compose le répertoire.
Depuis le duo s'est produit à l'occasion de nombreux concerts en France ainsi qu'en Europe (Russie, Sibérie, Suisse, Luxembourg).De 2009 à 2014, Aliocha Regnard participe aux enregistrements des quatre albums de Luc Arbogast (Universal Music France).
Depuis 2012, il se produit avec l'ensemble « Canticum Novum » dans les programmes « Asshenayi », « Ararat », Paz Salam & Shalom » et « Topkapi », où se mêlent cantigas, musiques séfarades, turques, arméniennes, afghanes.
Toujours pour « Canticum Novum », il participe en 2014 à la création du spectacle « Bulbul » et du trio « Ya Leyli » dont il est un des interprètes.

© Thibault de Puyfontaine

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