Mâle :
Sur de cosmiques boucles électro-pop, Mâle raconte en français ses chagrins et joies d'amour, ses pertes de repère et renaissances. Ses chansons, autant de pages de journal intime écrites avec délicatesse, font découvrir une chanteuse à la sincérité palpable, tantôt fragile tantôt combative, et résolument pop. Un Mâle tout féminin.
Brama :
Si la vielle à roue a d'habitude tendance à sonner comme une douce cornemuse, elle se pare avec Brama de merveilleux accents psychédéliques, poussée dans ses retranchements pour planer comme les guitares de Black Sabbath ou Led Zeppelin. Quand la musique pas du tout folklorique de ces trois garçons du Massif Central s'habille de références aux 70s, tenez-vous prêts : entrez dans la transe.
Nikola :
« J'écris bien mieux quand j'ai le cœur brisé » : ce n'est évidemment pas ce qu'on souhaite à Nikola, mais force est de constater que ses textes, racontant la violence et la beauté souvent amère du quotidien, touchent en plein cœur. Sûrement parce que c'est sincère : élevé dans la pudeur, c'est grâce à ces poèmes chantés et racontés, inspirés par les géants Brel ou Ferré tout en lorgnant vers la pop urbaine de sa génération, que le jeune homme exprime ses ressentis, ses failles. Forcément touchant.
Euteïka :
La légende raconte qu'il écoute Oxmo Puccino, Le Rat Luciano et Lunatic depuis l'adolescence mais ne s'est lancé que récemment dans le rap, et qu'il s'est sculpté un mental à coups de boxe thaï. Euteïka est mystérieux, préférant laisser parler pour lui des textes percutants en forme de low-kicks bien placés. Un rappeur sans visage, caché derrière une cagoule noire, la plume en avant plutôt que l'ego. La claque.
Pirate :
Ce n'est qu'en 2018 que Pirate a commencé à se lancer dans le hip-hop après quelques années à aiguiser sa plume dans sa chambre. Une météorite : depuis, le jeune rappeur du Havre enchaîne les morceaux, les freestyles, et a été « Validé » par Booba et sa fameuse playlist. Un coup de poing aussi : Pirate, c'est la violence, les galères et les gardes à vue, crachées dans d'excellents textes écrits à l'encre de sang. Lourd.
João Selva :
Fils d'un pasteur d'Ipanema, João Selva a grandit à Rio de Janeiro dans une communauté d'anciens prisonniers et d'artistes convertis. Aujourd'hui installé à Lyon, il a évidemment le Brésil et ses sonorités langoureuses dans le cœur, dans la voix, les rythmes et les mélodies. Mais le carnet de voyage ne s'arrête pas là, et João Selva nous balade en voilier dans les Caraïbes et autres contrées enchantées aux couleurs disco. Embarquement immédiat hall “Printemps de Bourges”, et pensez à la crème solaire, ça va groover !
