Soyez au rendez-vous de cette soirée placée sous le signe de l'envoûtement. Ces trois femmes, chacune à leur manière, tordent et ensorcellent les esthétiques musicales qui les ont révélées. Des pas de côtés, des marches en avant pour faire évoluer la chanson, la pop ou l'afro-futurisme, de France, de Québec ou du Mali.
Choisir son nom d'artiste à la lecture d'un poème de William Faulkner « une ballade des dames perdues ». Être pop et sophistiquée. Mélancolique, éthérée et universelle à la fois. Cette auteure-compositrice-interprète et violoniste du Québec envoûte par sa chanson électronique, invoquant sans peur les fantômes de Aurora, Billie Eilish et Royskopp.
L - Raphaële Lannadère ensorcèle la chanson française depuis une belle décennie. Un parcours, une histoire, des détours, des rencontres, ode à la lenteur et à la contemplation, un cheminement. Aujourd'hui lovée dans un nouvel écrin de douceur, sa voix à la pureté singulière s'épanouit aux sons d'un folk planant serti de quelques points d'électricité.
Chanteuse, danseuse, comédienne et musicienne, Fatoumata Diawara fait plus que dénoncer, elle propose. En mariant les instruments traditionnels à l'afrobeat, le jazz, la pop, l'électro, le hip-hop, cette ambassadrice d'un afro-futurisme new-gen ne conte plus l'histoire, elle la devance. Inlassablement, sa vision prophétique d'une musique multiple s'accompagne de mots choisis et conscients.