Il se passe de chouettes rencontres dans les couloirs des Beaux-Arts. Ça a été le cas pour Clara et Armand d'Agar Agar, réunis autour d'une électropop alternative, d'une voix féminine grave et profonde et de synthés 80s. Repéré grâce à l'irrésistible « Prettiest Virgin » en 2016, le duo a depuis sorti un premier album, The Dog And The Future, bijou de pop synthétique. Mais dans l'école de Cergy traînait également Jonathan Coryn, qui s'est dirigé vers la création de jeux vidéo. A eux trois, ils ont sorti en janvier 2023 Player Non Player, un jeu porté par la musique perchée d'Agar Agar, accompagné d'un album et d'un live scénographié et narratif. Plongez dans le game.
Pas si baby ce volcano : à la croisée entre hip-hop, trap, hyperpop, danse, performance théâtrale et mode, la musique de Lorena Stadelmann, alias Baby Volcano, n'a rien de minimale ou d'enfantine. Au contraire, l'artiste suisse et guatémaltèque ébouriffe à chaque coulée de lave, façonnant de morceaux en morceaux un univers coloré, peuplé de sorcières, de messages féministes, de streetwear et de bombes en français e
Comme l'impression de prendre l'Eurostar, direction le nord de Londres. Le guide ? Jesse Greenway, alias Jeshi. Mais pas de corgis, de tasses de thé fleuries et de petits doigts en l'air ici. Sur des productions parfois grime, souvent pop, soul, voire jazz, le rappeur raconte la vie de la working class, le quotidien de ceux qui gagnent un salaire de misère, les politiques injustes et la société inégalitaire dans laquelle il a grandi, élevé par une mère célibataire. Tout en s'autorisant un petit freestyle très personnel sur « Everything In Its Right Place » de Radiohead, et étant régulièrement comparé au génial Lloyle Carner. L'Angleterre, la vraie.
t en espagnol.
Qu'elle chante en français, en arabe, en anglais ou en dialecte berbère chaoui, Sabrina Bellaouel manie avec élégance l'art du mélange. Un grand mix r'n'b, néo-soul, hyperpop, house - qui lève le pied pour mieux faire onduler - à découvrir au long de son premier album Al Hadr, le « temps présent » en arabe. Et ce disque porte bien son nom : il est le témoin raffiné d'un présent sans œillères, raconté par une productrice libre qui n'hésite pas à invoquer la danse traditionnelle dans des concerts de tous les possibles.
Après avoir fait ses armes quelques années aux Etats-Unis, où iel a étudié à la prestigieuse université californienne de Berkeley, Le Kaiju est de retour en sa terre natale, la France, et chez sa famille d'adoption, la scène queer parisienne. Que ce soit dans ses productions, de l'électronique chantée et ravageuse, ou ses DJ-sets, un fil rouge : une full energy dévastatrice, où la ghetto tech, le hip-hop et l'hyperpop se rencontrent en une explosion de fête.
Comment faire du baile funk et du reggaeton des genres populaires par excellence dans nos contrées ? Quatre solutions pour la Franco-Chilienne Lazuli, et imparable carré d'as : les mêler au rap et au dancehall, parier sur une écriture spontanée et diablement efficace, collaborer avec les pointures Kind Doudou, Brodinski ou Lala &ce... Et, bouquet final, danser et faire danser. Que calor : impossible de s'empêcher de remuer des hanches en écoutant sa mixtape Toketa ou en assistant à ses concerts incendiaires.