La Reine Mab, c'est autant l'accoucheuse des fées de Shakespeare que l'ivresse mystique - mebd en gaélique. Et c'est bien un joyau d'ivresse électronique sertie de diamants rocks et world que La reine Mab nous offre une fois de plus. Un bijou tiré d'un creuset d'influences plurielles, chauffé à la glace d'une voix extatique, rude, rigoureuse à la fois combattante et retenue. De l'énergie pure du rock au ressenti extatique de l'électro, en passant par le psychédélisme de l'acid, l'énigmatique trio de la forêt de Tronçais y déploie des paysages sonores cinématiques portés par les synthés, les voix, les guitares et les machines issues de leur propre conception. En résultent des odes électroniques incandescentes qui propulsent la voix de la charismatique Julie Biereye.
Musique électronique live, à base de synthétiseurs analogiques déployés autour d'une chanteuse habitée, au tempérament explosif, La reine Mab, c'est autant
l'accoucheuse des fées de Shakespeare que l'ivresse, mebd en gaélique. C'est surtout un trio électro de la forêt enchantée de Tronçais, mélangeant sans vergogne le noise-rock, l'électro live, incandescente, sans concession et éclectique, parfois dance floor, parfois poétique, à des punchlines analogiques audacieuses, aux expérimentations scéniques, sonores et visuelles, fabriquant et développant leurs propres machines, en détournant d'autres.
Sur scène, la puissance de la musique accompagne Julie, chanteuse charismatique aux intonations envoûtantes venant d'influences universelles. Un véritable parcours du « corps voix instrument », indispensable à leur propre expression, une invitation au voyage qui explore des pratiques vocales et instrumentales, des musiques rock, punk, du monde (tzigane, bulgare, yiddish, arabe).
Irrésistible et sans limite, suave et trépidante, tendre et sauvage, la musique de Mab : un grand baiser au monde.
