Diptyque de papier

Du lundi 14 mai 2018 au vendredi 18 mai 2018 - 12h30

  • Lieu : Conservatoire - salle Huret
  • Adresse : 34 Rue Henri Sellier
  • Thème : Spectacles
  • Infos : Programme MCB -

Programme MCB

Passez une soirée en compagnie des Anges au Plafond et partagez leur univers poétique en assistant au Cri quotidien et au Rêve que fut ma vie !

Le  Cri  quotidien,  c'est  l'histoire  d'une  lectrice  ordinaire  perdue  dans  le  labyrinthe  des pages de son quotidien et dans les extraordinaires nouvelles de tous les jours.  C'est l'histoire d'un jour où l'actualité sort de ses gonds et se donne en spectacle. S'échappant  d'un  très  grand  journal  pop-up,  Les  informations  se  déplient  en  autant  de petites marionnettes de papier prêtes à cracher leur vérité, leur venin ou leur poésie au nez de la lectrice désemparée...?? À la table voisine, une violoncelliste, elle aussi absorbée par la lecture d'une nouvelle partition, compose une fugue étrange  qui  mêle  sonate  classique  et  crissement  de  pneus,  adagio et gloussements de poules. Ce  sont  bien  deux  lectures  parallèles  qui  se  jouent  sur  le  plateau,  deux  bruyantes solitudes qui ne se croisent que par hasard ou par magie.

C'est drôle, c'est triste, c'est un journal.

Après Les Mains de Camille, spectacle qui explore l'enfance de l'artiste Camille Claudel et la place de la femme  artiste  dans  la  société  du  XIXème  siècle, la compagnie Les Anges au Plafond se plonge dans  la correspondance de cette sculptrice de génie.

Des missives libertaires et provocatrices de son arrivée dans le Paris 1900, aux courriers non expédiés de la maison de santé, les Anges au Plafond nous invitent à lire entre les lignes, les silences et les non-dits, pour tenter de comprendre le moment où la raison vacille. « Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar ». Pris dans son intimité, nous la regardons vibrer, sombrer, devenir le corps nu de l'amante éperdue, le corps préoccupé de l'artiste enfin affranchie mais fourvoyée.

Avec une sobriété brute, Camille Trouvé manipule le papier et mêle les plis et déchirures de la matière aux sons de la contrebasse de Fanny Lasfargues. Un duo poignant qui dévoile la femme et l'artiste en lutte pour retrouver sa liberté d'expression. Un portrait, un don de soi, une tragédie sous nos yeux. Bouleversant.

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